Design et décoration

Peinture : 7 questions courantes – Deuxième partie

Dans notre dernier article, notre collaboratrice Nancy Gagné, designer d’intérieur, répondait en partie aux questions les plus courantes en matière de peinture… Prêts pour la seconde partie du dossier?

4. Cela vaut-il la peine de payer plus cher pour ma peinture?  

De manière générale, puisque la qualité va souvent de pair avec le prix, la réponse est oui… avec quelques exceptions! Si c’est pour un appartement, une chambre d’enfant, ou si vous repeignez au 3-4 ans, il n’est pas nécessaire de choisir la meilleure qualité de peinture.

Inversement, il n’est pas recommandé d’opter pour le prix le plus bas non plus, car le faible pouvoir couvrant d’un produit de mauvaise qualité risque, au final, de davantage requérir de couches… ce qui vous coûtera en bout de ligne la même chose qu’une peinture de qualité intermédiaire! De plus, nous en parlions dans le dernier billet, pour obtenir un fini durable, assurez-vous d’avoir une peinture lavable et frottable.

En plus d’être plus facile à appliquer, les peintures de meilleure qualité sont plus douce au toucher et auront un fini plus uniforme. Il est également à noter que certaines couleurs un peu plus vives ne seront pas disponibles dans les sélections de moins bonne qualité.

5. Quel type de rouleau devrais-je utiliser? 

En règle générale, on priorisera un rouleau de 10 mm pour les murs, et un rouleau entre 13 et 15 mm pour les plafonds. Un rouleau de 6 mm sera utilisé pour les surfaces très lisses, comme la mélamine. On peut également utilisé ce dernier dans le cas de couleurs vives.

Les pigments d’une couleur vive étant plus clairs, ils couvrent moins de surface… et comme les poils du rouleau de 6 mm sont plus courts qu’un de 10 ou de 15 mm, l’espace entre les picots de peinture s’en voit donc rapproché, juxtaposant davantage de peinture à chaque coup de rouleau. Fin de la minute technique!

6. Quel fini dois-je sélectionner?

Avec la qualité des peintures actuelles, on ne devrait plus choisir le fini pour sa lavabalité, mais bien pour le résultat qu’on souhaite donner à la pièce. Si on veut avoir une couleur qui ressemble le plus au carton d’échantillon, on doit privilégier des finis à faible lustre.

De plus les finis à faible lustre vont davantage camoufler les défauts. Avec les reflets de la lumière sur des finis plus lustré nos murs vont avoir l’air plus foncé. Dans la mesure du possible, on garde le lustré pour les portes et les moulures. Le contraste procure des résultats très intéressants.

Comme l’appellation d’un produit varie d’une marque à l’autre, pour éviter de comparer des pommes et des oranges, on se réfèrera au pourcentage de lustre pour faire un choix…

  • 0 à 5 % : Mat;
  • 6 à 14 % : Velours, coquille d’œuf, satin, lustre atténué, peu lustré;
  • 15 à 20 % : Perle, platine, semi-lustre; 
  • 20 à 45 % : Lustré, mélamine.

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7. Puis-je acheter une couleur d’une marque X dans une marque Y? 

J’aimerais bien vous dire oui parce que c’est souvent ce que l’on entend, mais j’ai trop souvent eu de mauvaises expériences en quincaillerie avec des couleurs pâle comme le gris qui sort plus rose que l’échantillon ou un blanc qui a plus de bleu que prévu.

Si vous allez dans un centre spécialisé, ou que vos couleurs sont foncées, il n’y a pas trop d’inquiétude à choisir la couleur d’un compétiteur, car les gens qui vous conseilleront et vous serviront sont normalement des coloristes, des professionnels. Ils sauront reproduire la « recette » correspondant au numéro de couleur que vous leur demanderez.

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